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2013 : MONSIEUR BONHOMME ET LES INCENDIAIRES

Résume :

Les incendies criminels se multiplient dans la ville.
Monsieur Bonhomme - petit industriel enrichi par une lotion capillaire dont il a licencié l'inventeur - fulmine contre cette insécurité grandissante, mais il ne sait pas refuser d'héberger dans le grenier de sa villa, un repris de justice, puis un second, qui bientôt y stockent des bidons d'essence, des détonateurs, des mèches... C'est à Monsieur Bonhomme lui-même qu'ils
demandent finalement des allumettes, et il les leur fournit. Car sa peur de l'incendie est encore moins grande que sa peur d'avouer qu'il a peur, et sa mauvaise conscience plus forte que ses «bons» ou mauvais sentiments.
L'universalité de cette «parabole» sur la démocratie libérale face à la violence terroriste a valu à cette pièce un prodigieux succès depuis sa création en 1955.
Entre-temps, son «modèle» n'a fait que gagner encore en actualité et en efficacité.

Auteur : Max Frisch
Né à Zurich (Suisse) en 1911,
journaliste, architecte, grand voyageur, Max Frisch a été reconnu très tôt comme l'un des grands écrivains de l'après-guerre, tant comme romancier (Stiller), que comme auteur dramatique (Andorra, La muraille de Chine, Don Juan ou l'Amour de la géométrie), ou encore pour son journal. Biedermann, qu'on a traduit parfois par Monsieur Bonhomme, fut la première de ses pièces à connaître une audience internationale. Il est mort en 1991.

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